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L’éco-anxiété ? De très nombreux magazines s’en sont fait l’écho. C’est même dit-on la peur qui nous tuera plus surement et plus vite que la montée des eaux. Et il y a de quoi ! Revue de quelques articles de presse et réflexions.

« Quand je dis famine, destruction, migration, maladie, guerre, je parle d’événements qui arriveront durant votre vie. Vous allez dépendre de vos voisins pour vous nourrir et vous réchauffer. Vous allez être mal-nourris. Vous ne saurez pas si vous devrez partir ou rester. Vous allez avoir peur d’être tué brutalement avant de mourir de faim. » Jem Bendell, professeur à l’Université de Cumbria, ne mâche pas ses mots. Et qu’importe si son rapport, intitulé « Deep Adaptation : A Map for Navigating Climate Tragedy », sur la tragédie climatique que nous vivons met mal à l’aise ou angoisse. lire la suite ici 

 

Quand les parents souffrent d’éco-anxiété

Voilà un exemple de lettre d’une mère à son fils. (lire la suite ici )

« Léon, l’avenir m’inquiète, et le présent me révolte. Mais je ne regrette pas de t’avoir mis au monde. Nous avons fait le pari que ta vie vaudrait la peine d’être vécue malgré tout, et que le monde se porterait mieux avec que sans toi. Ton existence est le témoignage de ma foi en la résilience du vivant et la puissance des mouvements sociaux – de grands arrivent et sont déjà en cours. En tant que mère, je vis beaucoup de culpabilité de ne pas pouvoir te garantir un environnement sain pour y grandir et peut-être y avoir ta propre famille un jour. Je n’ai pas de contrôle sur tout, mais je peux te faire certaines promesses. Je vais poursuivre les choix quotidiens visant à réduire l’impact de notre famille, bien que je reconnaisse que les actions individuelles ne suffisent pas et n’ont jamais suffi. Je m’engage à ne jamais te cacher la réalité, et te donner l’éducation et les outils nécessaires pour que tu uses de tes privilèges sagement, que tu sois débrouillard, critique, responsable et guidé par la compassion. Je vais résister de mon mieux à la destruction du monde par la désobéissance civile. Et finalement, je me fais la promesse d’être pour toi le meilleur exemple possible de courage, d’activisme, de foi en l’humanité et de respect pour l’ensemble du vivant.

Avec amour et rage,

Ta maman. »

 

 

 

 

 

 

 

 

Les autres peurs  :  celle de la pandémie

En théorie, tout aurait dû être plus simple avec cette nouvelle pandémie: les progrès de la science préviendraient le retour des vieilles peurs populaires. Nous n’allions pas, cette fois, paniquer devant un phénomène que des armées de scientifiques parviendraient à maîtriser, prévenir et éradiquer. Nous saurions garder la raison. C’était schématiquement la thèse défendue il y a quarante ans par l’historien Jean Delumeau, récemment disparu, dans un ouvrage qui rencontra un grand écho, La peur en Occident, une vaste enquête allant du XIVe au XVIIIe siècle traitant des «peurs du plus grand nombre» (de la mer, des ténèbres, de la peste, etc.) et des rapports entre le pouvoir et ces peurs.  Lire la suite là 

 

Les sources de stress autres que l’éco-anxiété :

Trois grandes sources d’anxiété nouvelle se sont dégagées, rapporte la coordinatrice du colloque Isabelle Rivoal, du laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative à Nanterre dans CNRS le journal : toutes les peurs liées de façon plus ou moins directe à l’accélération du temps dans nos vies quotidiennes, celles nées de la menace de la globalisation, ou encore celles liées à l’environnement. «Nous ne craignons plus dieu ou l’ordre cosmique, estime Isabelle Rivoal, mais devenus seuls maîtres de notre destin, nous accordons un sens extrêmement puissant aux événements. De plus, la mise à distance de la nature nous rend à la fois plus stressés et plus anxieux.» Cliquez pour lire la suite 

 

Comment ne pas tomber malade à cause de l’éco-anxiété ?

Agir pour lutter contre l’impuissance mais lâcher prise sur des objectifs trop lointains. Faire comme le colibri, sa part quotidienne, respirer. Prendre plaisir à vivre tout de même et profiter de chaque moment présent ! On peut faire mentir le dicton qui dit que le pire est à venir !

Comment ? Sans se sentir en permanence impuissant, en changeant son cadre de référence. Chaque seconde de vie est un cadeau  et certes, les problèmes sont nombreux mais avoir foi en l’Etre humain, c’est aussi  commencer à construire un monde nouveau. De quoi espérer !