Entre papotages et complicité, on revient sur la question de la séduction après 50 ans.
Lors de notre dernier entretien, nous devisions gaiement avec Chris, ma sœur cadette. J’avais évoqué une personne qui s’était sentie invisibilisée après ses 50 ans. Alors elle a décidé de renoncé. Il y a en effet des personnes qui décident de jeter l’attirail de séduction aux orties après 50 ans. Trop de déceptions, de douleurs, de souffrance, un peu de lassitude à jouer un jeu de séduction qui pour elles peut se résumer à un jeu de dupes. Ce n’est pas toujours définitif mais cette pause existe et c’est une démarche qu’il convient aussi d’entendre.
La séduction après 50 ans, c’est aussi sentir le regard des hommes ou des femmes changer : on sort d’une case pour entrer dans une autre. Tous les hommes réagissent ils ainsi ? Sommes nous « Lost in translation » ou plutôt dans la séduction ? Y a t-il de véritables renoncements ? Lesquels ? Est-ce une différence entre les grandes villes ou les moyennes ? Une question de génération du côté de ceux ou celles que l’on veut séduire ? Est-ce une humiliation de vieillir ? Risque t-on la débâcle ? Y a t-il une pression qui pèse sur les femmes ? On le dit mais le vit-on ? Est-ce différent selon les origines ethniques ? (non ce n’est tabou d’en parler parce que c’est aussi la réalité !). Peut-on séduire autrement ? Y a t-il plusieurs formes de séduction ?
C’est le nouvel audio du dossier « la séduction après 50 ans ». J’ai posé mon micro chez Danièle et nous avons discuté entre amies que nous sommes. Danièle est une jolie femme de 65 ans. Une coupe à la garçonne et des cheveux naturellement d’un joli gris anthracite. Sportive encore, elle marche beaucoup, milite encore pas mal et est à la retraite.
C’est toujours le même principe, une vingtaine de minutes de discussions entre confidences, rires et émotions. Avec beaucoup de complicité, on se parle entre femmes.
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