« On voit la paille dans l’oeil du voisin mais pas la poutre dans le sien… »

 

 

 

Juger moins, juger mieux ou ne pas juger du tout ?

Nous avons repris les chroniques radio avec Francine Broka !  Nous abordons tous les sujets qui posent question et qui vous font réfléchir .

Ecouter le podcast : là 

Lorqu’on juge, c’est nous que nous jugeons ou du moins la partie la plus sombre de nous-même ou celle que nos aimons le moins. Le jugement opère souvent une forme de projection. Nous jugeons volontiers ce que nous n’aimons pas en nous même et que nous voyons de manière déformée chez l’autre.

Voilà ce que j’ai pu lire dans Psychologies : cliquez ici

"Juger, à l’origine, c’est opérer une distinction. Identifier qui je suis et qui est l’autre, en quoi je lui ressemble et en quoi nous sommes différents. Le jugement est, de fait, aussi essentiel et naturel que la respiration. Ce n’est que lorsque nous passons de l’altérité, caractère de ce qui est autre, à l’altération, action de dégrader, que nous polluons le jugement en tant que fonction psychique vitale.

Pourquoi certains « abusent-ils » de cette fonction ? Dès lors que ma différence avec l’autre ou ma ressemblance à lui me gêne, me trouble, me dérange, bref met à mal mon identité, je me défends. Et la meilleure défense, pour certains, reste l’attaque !"

 

Lors de mes séances en individuel ou collectif, je m’aperçois très vite que le jugement est d’abord une forme d’attaque pour ne pas être soi-même attaqué.  C’est une réaction à l’altérité. A la différence  que représente l’Autre, celui qui gêne, trouble, met à mal notre identité. L’autre que nous jugeons car nous pensons qu’il en fait autant.

 

A la base,  le jugement est une observation

Dans un premier temps, on trie, on distingue, on classe…On observe, la première phase du jugement c’est l’observation. Lorsqu’elle est neutre, bienveillante, elle constate.

Untel a des cheveux bruns, un tel parle plus que l’autre : la constatation n’est pas un jugement mais un fait.

Le jugement intervient quand on veut donner une explication à cette différence ou constatation que l’on  observe.

Un tel est brun et basané de peau : il doit être immigré et mal parler le français : on juge avant : on fait un pré jugé.. on ne le connait pas qu’on l’a déjà catalogué.

Une telle est une femme plutôt volubile : elle n’est pas faite pour le job. Ce sont des a-priori.

Une telle est une femme plutôt volubile : elle n’est pas faite pour le job

Norbet Chatillon : »Juger l’autre, c’est porter un jugement sur soi »

Ensuite quand on connait mieux et qu’on continue de juger, c’est que cette différence nous interpelle : une telle est plus jolie que, moins jolie que ….

Le « que » fait référence à soi. On la juge on car se juge ! Plus intelligente, moins belle, plus compétente….

 » A sa place, je ferais comme si, je ferais comme ça,… » et se faisant on se juge soi-même…. viennent alors les corollaires des jugements, la condamnation : elle est trop bête, pas assez mince, … trop à droite, trop à gauche, je ne pourrais pas  travailler avec elle, sortir avec elle, ….

Comprendre l’autre pour éviter de juger

Quand bien même il y aurait des raisons bien précises pour juger : la personne nous a menti, nous a fait du mal, il est toujours salutaire de faire preuve d’empathie et de se mettre à la place de l’autre.

Chacun  voit en effet « midi à sa porte » et chaque personne croit qu’elle a raison de penser comme elle le fait.  la tolérance nous invite à accepter les idées et les différences de l’autre et les accepter dès lors qu’elles s’expriment sans contrainte, ni violence et que nous sommes libres de les recevoir.

Les  accords toltèques  de Don Miguel Ruiz nous invitent  par ailleurs, pour avoir une vie saine et libre, à avoir une parole impeccable, à ne pas en faire une affaire personnelle et à ne pas faire de suppositions, 3 démarches qui sont justement fort utiles dès qu’ il s’agit de jugement.  Avoir une parole impeccable, c’est de ne pas la brandir contre soi ou les autres. Ne pas faire de supposition, c’est poser clairement la question pour comprendre une attitude ou une réaction, ne pas enf aire une affaire personnelle, quoi qu’il arrive, c’est comprendre que chaque personne vit sa réalité… qui n’est pas forcément la nôtre.

Opposer l’amour de soi, la bienveillance au jugement

On l’a dit derrière le jugement, il y a celui contre soi-même. Combien de : « Qu’est ce que je suis bête !  Je suis trop laide ou encore je ne suis pas assez compétente » viennent nous compliquer la vie quotidiennement !

Mieux se comprendre, s’écouter et surtout mieux s’aimer est une bonne résolution pour apprendre à moins se juger… Ce qui nous conduira inévitablement à moins juger les autres !

C’est un pas vers plus d’harmonie et de sérénité.

 

Et pour aller plus loin  :

 

Il y a t-il un conte qui traite du jugement ?  Blanche-Neige mais aussi  La Femme Squelette que vous trouverez ici sur le site

Lire aussi le syndrome de la Fée Carabosse : ici 

Vous avez du mal à ne pas juger ?  Vous en souffrez mais c’est plus fort que vous ? Vous vous sentez très malheureuse du jugement des autres ? Vous vous jugez mal et vous recherchez comment sortir de cette spirale ?

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Marie-Pierre Medouga

Coach de vie

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