Vivre pour soi ? Une quête d’épanouissement

 

Le développement personnel a le vent en poupe. Et de nombreuses  méthodes prônent de prendre du temps pour soi, pour s’épanouir. Autrement dit, l’individualisme est devenu une vertu. Pour le meilleur ou le pire.

L’autre ou l’altérité sont désormais perçus comme  potentiellement des freins à sa propre liberté d’être et de ressentir.

Être bien avec soi-même, bien vivre sa solitude, se replier sur sa bulle est devenu presque vital d’autant plus par ces temps incertains où la pandémie fait rage.

Mais vivre pour soi va plus loin, c’est d’une certaine manière, faire corps avec ses désirs, ses besoins et les faire passer avant ceux des autres. Egoïsme ? Oui si l’on piétine l’égo et la liberté des autres pour assouvir ses propres désirs

Pourtant, même si c’est une idée séduisante, vivre pour soi fait peur. Nous en rêvons tous secrètement. Oui, secrètement, sans oser le mettre en pratique. Souvent, on préfère faire plaisir aux autres plutôt que de prendre le risque de paraître égoïste ou à tout le moins très égocentré ? Et s’il était possible de vivre pour soi tout en ayant de belles relations avec les autres ?

On peut souffrir de vivre pour les autres[1] , c’est le témoignage de cette personne : lire la suite de l’article ici 

On peut également tellement se dévouer pour les autres qu’on s’oublie. C’est la théorie de  Colette Dowling : le complexe de Cendrillon ou se conformer aux désirs des autres et les faire passer avant les siens. faire passer ses désirs propres, c’est risquer de  déplaire, ne plus être aimée ou désirée,  c’est aussi ne pas rester à la place que la famille, le conjoint,  ou le patron nous a assignée mais élargir son champs d’horizon. Lire la suite de l’article ici

Vivre pour soi, c’est oser être soi-même, et ce n’est pas facile !

C’est sans doute le plus difficile à faire durant le confinement où l’espace est réduit . La maison devient le centre de tout, et il est compliqué de faire la place à ses autres parties de soi que l’on montre au travail par exemple. C’st le sens d’un très joli article  dans Libération où l’écrivain  Keiichiro Hirano parle des personnalités plurielles que l’on a en soi et qui sont confinées elles aussi.

[… ] Je rêve du jour où je serai libéré de cette vie confinée.

J’aime ma famille, mais je suis stressé par l’impossibilité d’exprimer les multiples aspects de moi-même qui se manifestent d’ordinaire ailleurs que dans mon foyer. Mes amis de longue date, mes collègues écrivains, mes éditeurs, mes amis étrangers, ma mère dans ma ville natale… A leur contact, j’ai développé au fil du temps des «personnalités» plurielles, et leur donner une place à chacune assure mon équilibre de vie. Cette notion est au centre de mes écrits depuis plusieurs années : j’ai forgé le terme de «dividu» pour nommer les différentes personnalités qui nous habitent en fonction de nos interactions avec autrui, par opposition à l’entité réputée insécable de l’«individu».

La difficulté du confinement à domicile tient à la modification forcée de la répartition et de la composition de nos «dividus». Renoncer aux plus précieux aspects de soi-même pour cultiver à contrecœur des «dividus» adaptés à la cohabitation permanente avec des gens avec qui on s’entend mal, voilà qui doit rendre très malheureux. Sans compter la frustration engendrée par des désirs jusque-là satisfaits à travers diverses relations et désormais concentrés sur une seule et unique personne. […] Cliquez pour lire l’intégralité de l’article 

 

Comment vivre pour soi  durablement ?

Apprendre à dire « non » à ce qui nous fait souffrir, nous amoindrit, nous rabaisse.

Apprendre à s’aimer ou du moins à s’estimer suffisamment pour ne pas se blesser ou se décevoir inutilement

Faire de soi  l’une de ses priorités car la « charité bien ordonnée commence par soi-même ».
L’une des astuces est d’avoir  de s’autoriser à exaucer 3 de ses propre souhaits : réveiller le génie que nous possédons en nous.

L’autre astuce que je préconise aux réfractaires est de s’offrir une bague ou un objet de valeur et de se faire une promesse (ou plusieurs promesses) : si ce n’est pour une bonne raison, ne jamais se léser et faire de son  propre bien-être une priorité.  Ce dernier peut aussi se traduire par aider son prochain  d’ailleurs !

Se faire du bien, c’est se rendre disponible pour les autres par que l’on est en accord avec soi-même. Cela nous rend plus généreux. authentiquement.

 

 

Et pour en savoir davantage ? 

D’autres sources  ?  https://dubonheuretdeslivres.com/vivre-pour-soi/

Sur ce site, quelques contes qui nous invitent symboliquement à votre pour soi et notamment le Chat botté : cliquez pour retrouver le conte et son interprétation

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