Les ondes positives sont nécessaires à notre bien-être !

Pour vivre de manière plus ou moins équilibrée durant le confinement, encore faut-il repérer et privilégier les petits moments de bonheur que l’on peut également cultiver.

Pour commencer, il faut essayer d’oublier de jouer les Super héros ou Super héroïnes à la maison et agir sur les quelques points sur lesquels nous avons un peu de contrôle.

Cultiver la bienveillance envers soi-même encore et encore !

Les ondes positives pour supporter les difficultés du confinement

Tout d’abord, les tâches ménagères : la perfection tu ne chercheras pas !

A ce propos, assiste-t-on à un certain équilibre homme/femme à la maison ?

J’ai fait preuve de beaucoup d’optimisme hélas durant l’émission !

Marlène Schiappa juge que « non » ; elle craint le burn-out des femmes si on en juge par cet article dans le Point. Un rééquilibrage peut être possible.  Mais il faut qu’il y ait un sursaut des hommes pour changer cela. « Beaucoup d’associations familiales nous disent que l’on peut profiter du confinement pour redéfinir les rôles à la maison : cela peut être un sujet de discussion au sein des familles. Les hommes qui prennent en charge plus de tâches domestiques doivent poursuivre leurs efforts. Beaucoup parlent du « monde d’après » : une nouvelle solidarité au sein des couples peut en faire partie. » explique la secrétaire d’Etat. Pour lire  la suite de l’article : cliquez

Cela étant, il est toujours possible d’opérer quelques changements salutaires et notamment en matière de partage des tâches. Les crises, sont toujours des opportunités de changements : saisissons-les.

Le Covid 19 n’est pas la fin du monde : retour sur un plaidoyer d’André Comte-Sponville : lire la suite de l’article ici

On ne peut pas dire que je sois tout à fait d’accord avec ce philosophe que pourtant que j’aime lire en temps ordinaire. Je lui oppose les propos de Cynthia Fleury que vous pouvez écouter ici :  Youtube.  C’est le soin qui fonde l’Humanité dit-elle.

La générosité  favorise les ondes positives

La générosité aide celui qui en est l’objet et fait du bien à celui qui est généreux, alors cultivons les gestes  de solidarité !

Cynthia Fleury nous explique comment résister aux idées noires : lire l’article ici

J’ai trouvé ce site qui compile les bonnes actions depuis le début du confinement :  10 actions

Mille excuses pour le Prado que j’ai associé à l’Italie au lieu de l’Espagne et de Madrid  dans l’émission

Plus de solidarité pour nos sans abris : Blog Entourages

Le groupe Accor va recevoir les malades asymptomatiques dans plus de 300 hôtels : lire l’article du Parisien

 

Privilégier de petits moments de bonheur :

On vit des choses positives mais on ne garde que les mauvais côtés.  C’est un biais qui nous est expliqué par le professeur Vuilleumier, Faculté de médecine, Geneva Neuroscience Center

« La mémoire est très influencée par le contenu émotionnel des événements, aussi bien négatifs (par exemple, traumatismes) que positifs (par exemple, récompenses). Mais en effet il existe un biais négatif qui permet de retenir rapidement des expériences négatives, notamment via l’activation de circuits cérébraux spécialisés dans le contrôle des émotions. Ces circuits concernent en particulier une région du lobe temporal interne, appelée « amygdale » (à ne pas confondre avec l’amygdale qui se trouve dans la gorge !) qui se trouve juste en avant de l’hippocampe, une autre région du lobe temporal qui est fondamentale pour la mémoire. L’amygdale est fortement activée par des situations de peur ou de menace (objective ou subjective) et déclenche alors un ensemble de réactions physiologiques, y compris un relâchement d’hormones de stress et de neurotransmetteurs, ce qui va influencer le fonctionnement de l’hippocampe et des régions du cerveau responsables de la perception des événements en cours. Ceci laissera une trace plus forte de ces événements en mémoire. » 

C’est la raison pour laquelle, il faut fixer les bons moments : photos, écrits, il faut graver les bons moments. Voici un petit exercice que je conseille aux personnes que j’accompagne.

On a besoin d’un bocal transparent, d’un stylo et de post-it ou à défaut de petits papiers de couleurs

Le bocal à ondes positives

Dans la journée, à chaque fois que l’on vit une expérience positive : un rire, un sourire, une évocation, quelque chose dont on est fier·e ou heureux, on le note sur un post-it et on le met dans le bocal.

Au départ, on est précis : quelles circonstances précises…. Peu à peu, on pourra être moins précis dans l’explication car on aura acquis le réflexe.

Il y a bien plus de moments de bonheurs dans une vie que de moments de malheurs.

Cela peut-être le moment où une douleur tenace nous lâche enfin, lorsqu’on arrive à s’endormir après des heures d’insomnie, l’appel d’un être proche, le sms qui arrive pile au moment où on avait besoin d’entendre la voix de son ou sa chérie… Tout ce qui a concouru à ce sentiment de bien-être.

Faites-le tous les jours. Vous verrez quand vous ouvrirez le bocal, le 11 mai ou plus tard, vous verrez que votre vie est pleine de ces petits bonheurs….

 

Et pour en savoir davantage :

Posez vos question ici via la fiche contact ou à  francine.broka@gmail.com et nous traiterons de vos sujets à  l’antenne.